Serial
eater |
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roman |
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mis
à jour le
dimanche, 21 novembre, 2010 17:16
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Psychanalyste, spécialiste dethnopsychiatrie, professeur des Universités, mais aussi écrivain de polars. On lui doit Saraka bô, porté à lécran, Dieu-Dope et 613 , aux éditions Rivages.
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sortie le 14 janvier 2009
: l'édition poche de Collection : Rivages/Noir | Numéro : 718 — 352 pages, 8,50 Euros dans les bonnes lbrairies. Editions Rivages |
Serial Eater Paris, Rivages/Noir, 2009, 8,50 euros |
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L'action débute le mardi 11 septembre 2001. C'est ce jour-là qu'un psychiatre parisien, Abdelaziz Padoue, reçoit un étrange patient qui interroge son médecin au lieu de se laisser examiner par lui. Le vendredi suivant, le 14 septembre, on trouve une main de femme sectionnée sur l'autel d'une église parisienne. Et c'est une jolie femme de trente-sept ans, Béatrice-Belle Darmentières, qui est désignée pour instruire l'affaire. Plus les cadavres se succèdent, plus la juge se passionne pour l'enquête, d'autant que le criminologue qu'elle s'adjoint ne lui est pas indifférent. Mais lorsqu'une grande passion survient alors que vous êtes chargée de l'affaire de meurtres en série la plus dingue qu'ait connue Paris et qu'il vous faut affronter par-dessus le marché un fiancé jaloux, des collaborateurs surtout préoccupés de leur carrière et des journalistes déchaînés, vous commencez à ne plus savoir quel dieu prier. Serial eater éclaire l'alliance qui s'est nouée ces dernières années entre les religions et le meurtre. C'est un polar mystique qui prend au sérieux les équations kabbalistiques ; c'est un polar féministe qui raconte de l'intérieur les contradictions d'une femme moderne ; c'est aussi un polar qui relève le défi d'expliquer les énigmes d'aujourd'hui grâce aux connaissances d'autrefois. |
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dans la presse |
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Paris-Match : "Kabbale explosive" |
"Pris aux tripes, tout de suite. Par ce psychiatre qui reçoit un étrange client, aux inquiétantes manières. Par cette juge qu'on imagine ravissante, qui s'appelle Belle, saisie d'une incroyable affaire : des bouts de cadavres retrouvés dans des églises, mis en scène avec le pain, le vin, le Livre. Pris au cerveau également par ce 'profileur' prise de tête, séduisant puits de science qui semble si bien comprendre le tueur en série qu'on en vient à le soupçonner. Le meurtier lui-même, enfin, qui rôde de page en page, apparaissant toujours quand on l'attend le moins, qui terrorise le lecteur jusqu'à la scène finale. Tobie Nathan, grand ethnopsy devant l'eternel, en est à son quatrième roman, sans compter de très nombreux ouvrages scientifiques? D'où la maîtrise, la complexité et la limpidité à la fois de l'intrigue qui commence un certain 11 septembre 2001, vous savez, le World Trade Center... Et cela n'a rien de gratuit. A l'aise dans les scènes les plus sanglantes comme les plus torrides — la juge en jupette tombe raide dingue de son profileur et elle a un sacré tempérament —, Nathan se balade surtout dans les arcanes de l'ésotérisme, autrement dit l'intelligence appliquée à l'histoire decrète des sociétés. 'Plus l'affaire avançait et plus on découvrait que, sous une mince croute de modernité, la France était traversée, irriguée, de réseuax moyenâgeux, véritables artères nourricières auxquelles tant de personnes venaient s'abreuver en secret. On aurait dit deux France qui [...] se retrouvaient connectées par l'action du tueur.' A travers les peurs séculaires mêlées à celles de notre époque, folie, terrorisme, sadisme, occulisme, ce suspense judiciaire et policier est haletant, érotique, ésotérique... et biblique. Tous les ingrédients pour une dégustation savoureuse des sens et de l'esprit." Jean Cavé. |
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Sur le net… |
"… Dans ce nouveau roman, dans la lignée de Saraka-bô, Tobie Nathan, professeur de psychologie clinique et pathologique à l'Université de Paris 8, choisi une nouvelle fois le genre policier pour explorer une société en mutation, 11 septembre 2001 oblige. Cette société en quête d'elle-même apparaît réellement, à travers ce roman haletant, plongé dans les affres de l'angoisse et en proie à des bouffées anxiogènes. … Nathan fait également
preuve d'une belle érudition, sans pédantisme aucun et donnant
souvent même envie d'en connaître plus. Il entraîne
allègrement son lecteur dans les méandres d'une enquête
où le phénomène religieux tient une place importante.
A tel point que l'on peut aisément qualifier son roman de thriller
ésotérique. Méfiez vous de ce roman dans
lequel tous les mots font sens! … la belle juge Darmentières.
Avec elle, Nathan brosse un beau portrait de femmes moderne: active, cultivée
et remplie de doutes. Doutes qui sont autant d'entraves à sa vie
et à son enquête. Enquête d'autant plus ardue que le
tueur semble motivé par une logique interne difficilement déchiffrable. Christophe Chevaucherie — zone littéraire
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"La morne existence de la juge d'instruction Béatrice Belle Darmentières est enfin chamboulée par les crimes d'un tueur en série, qui installe membres et organes de ses victimes sur les autels de diverses églises parisiennes. Voilà bien du nouveau dans le genre... Le profileur Soli, un personnage plutôt trouble chargé d'assister Belle dans son enquête, prend cela comme un rebus. Ce petit homme remonte aux sources des mots de la Thora afin de percer le mystère. De sorte que le roman – c'est son étrangeté – ressemble à une passionnante conversation sur les origines mystiques du mal." Le Figaro Littéraire Samedi 2 octobre 2004
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sur
les sites |
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Article posté par Isabelle Longuet le Samedi 14 août 2004 à la librairie du troisième oeil |
Actualité polars Serial eater, de TOBIE NATHAN : psy, mythes et p'tit's pépées Le 20 août 2004 paraîtra serial
eater mais, en dépit de ce titre évocateur, n'allez pas
imaginer des scènes gastronomiques effroyables : ce n'est pas
le genre de roman où l'on voit l'assassin passer à table....(quoique,
la scène existe dans le roman, mais le sujet tabou y est à
peine effleuré). Bien sûr, on y trouve une bonne dose de
morceaux de cadavres (savamment) disposés dans des lieux où
les cadavres sont habituellement tous en pierre, ou en bois, ou en marbre
- on veut parler des églises. On y rencontre, bien sûr,
un meurtrier et sa série de victimes moins appétissantes
que de leur vivant. Mais le dernier roman de Tobie NATHAN est surtout
truffé de personnages bien ancrés dans la réalité,
dans l'actualité, dans le quotidien et ses petits ou gros cacas,
dont deux protagonistes ultra-présents - madame la juge et monsieur
le psy expert près les tribunaux - qui font que, même si
on peut trouver l'intrigue un peu longue à se mettre en route,
on a très envie de ne lâcher le livre qu'à la fin
de l'histoire. |
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VIENT
DE PARAÎTRE No 19 LE BULLETIN DES NOUVEAUTÉS DÉCEMBRE 2004 Ministère des Affaires étrangères adpf• |
LITTÉRATURE : POLARS ET ROMANS NOIRS
55 NATHAN Tobie •Septembre 2001, Paris est le théâtre
de crimes violents. La piste d’un serial killer sadique est rapidement
mise en avant, le modus operandi du tueur semblant être toujours
le même : des femmes sont démembrées à leur
domicile avant que des parties de leurs corps ne soient retrouvées
soigneusement disposées dans des églises parisiennes.
La belle juge d’instruction Béatrice-Belle Darmentières
est chargée d’instruire l’enquête. Elle s’adjoint
les services de Salomon Ghani, criminologue d’origine égyptienne
spécialisé dans les crimes rituels avec un arrière-fond
religieux. Très vite, la rationaliste Béatrice-Belle pénètre
dans un univers de mystères et de symboles, le beau Salomon l’initie
aux secrets de la Kabbale et du nom de Dieu, lui fait découvrir
l’existence de rites inconnus. La vérité est ailleurs.
À mesure que les cadavres s’amoncellent dans la capitale,
Béatrice-Belle succombe aux charmes de ce criminologue que certains
qualifient de « gourou ». Et si la juge d’instruction
se faisait manipuler? Avec son quatrième polar, le célèbre
psychanalyste parisien continue de creuser son sillon dans le champ
du roman policier français.
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Un monde en [r]évolution Un psychiatre parisien reçoit
un patient tourmenté et sans nom, le 11 septembre 2001. Un serial
killer laisse des morceaux de cadavre dans les églises. Une juge
cherche tant bien que mal à démêler toute cette affaire.
C'est sur cette étrange introduction, où les faits semblent
totalement indépendants les uns des autres, que s'ouvre ce polar.
Tenu en haleine jusqu'au dénouement, le lecteur suit l'intrigue
à travers les pensées des deux principaux protagonistes
: le « fauve des églises », tueur en série néonazi,
et la juge Belle Darmentière. C'est une véritable confrontation
psychologique entre deux personnages forts, aux idées très
tranchées, chacun remis en question par le raisonnement, l'évolution,
de l'autre. La confrontation entre les deux est d'autant plus intense
que l'arbitre de leur affrontement est un être tout aussi complexe
et mystérieux : le professeur Salomon Ghani, dit Soli, profileur
chargé par Belle de décrypter les messages laissés
par le serial killer. Aux prises avec un assassin insaisissable et un
expert qui met ses sens en ébullition et lui fait perdre la raison,
Belle se voit contrainte de partir en quête. Quête de la vérité,
quête de sa vérité. C'est toute sa petite vie bien
structurée qui est bouleversée face à ces deux hommes
complexes et imprévisibles. |
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Lu sur les blogs… AàZ Guide de la Bonne Lecture |
J'ai pris
ce livre un peu par hasard à la bibliothèque, sans rien
en connaître, et sans connaître l'auteur. Je m'attendais à
un thriller comme il y en a tant d'autres, délassant sur le moment
mais vite oublié. |
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10/12/2004 noëlline
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Sur le site BLOGGING-POT une longue critique de Serial eater le mardi 17 août 2010 Genre : Thriller ethnopsychiatrique ?...Edité
par « rivages Thriller », la même maison que celle de
Tony Hillerman. L'auteur est professeur de psychologie, diplomate et
écrivain. Il est l'un des principaux représentant de l'ethnopsychiatrie
en France... Ethnopsychiatrie ? Il s'agit de l'étude et du traitement
des maladies mentales prenant en considération les groupes ethniques
et culturels des patients. Voilà qui change des rites navajos et
qui éclaire bien des facettes de ce roman... L'histoire
Le 11 septembre un psychiatre reçoit un patient
particulièrement nerveux et plutôt déjanté,
voire inquiétant dans ses réponses. « Vous avez un goût amer au fond de la gorge
? lui demande Padoue. 3 jours plus tard, une main est découverte sur
l’autel de l’église Ste Rita à Paris. La belle juge d’instruction Darmentières
chargée de l’affaire se fait assister par un « profileur
», Soli, un étrange personnage très érudit
d’histoire et de religion. Cette enquête va lui faire vivre une passion double,
à la fois pour cette affaire de meurtres en série brouillée
de messages kabbalistiques et pour cet étonnant et envoutant Soli.
Brrr.... Mes impressions
Au final, après un petit de difficulté
à entrer dans le livre au début, une fois les personnages
principaux bien ancrés, la mayonnaise prend et il devient difficile
de le quitter (le livre, pas la mayonnaise). |
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Louise
Licki : Je viens de terminer "Serial eather"
et je le recommande vraiment à tout le monde... C'est un thriller
fascinant, presque hypnotique qu'on a envie de reprendre dès qu'on
le laisse, pas seulement pour connaître la fin, mais par une espèce
de pulsion électrique, comme celle qui relie les personnages...
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