Apostrophe |
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dernière
minute : cette apostrophe avec Tobie Nathan, initialement prévue
le 14 janvier puis décalée au 25 mars, a été
définitivement reportée au jeudi 1er avril 2010. |
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Catherine Clément et Tobie Nathan |
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APOSTROPHE : EST-CE
AINSI Comment sanctionner ? Tobie
Nathan, ethno-psychologue, conseiller de coopération et d'action
culturelle en Guinée-Conakry, fondateur du Centre
Devereux qui vient en aide aux familles migrantes, face à Catherine
Clément. |
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dans les coulisses avant la conférence avec Catherine Clément et André Levin |
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Début de la conférence | Merci à
Catherine Clément, merci à l’administration du musée
du quai Branly, de m’inviter à m’exprimer, moi qui
ai quitté la vie parisienne depuis un long moment. J’éprouve
de la reconnaissance, beaucoup et de l’appréhension —
beaucoup aussi ! D’autant que le sujet n’est pas simple et
plus on y réfléchit et plus il est complexe. Dans un premier temps, j’ai essayé de le traiter sous l’angle de la relativité culturelle de la loi et donc à partir d’une suspicion a priori sur le caractère légitime de la sanction. La question, « Comment sanctionner ? », je l’ai d’abord comprise ainsi : « Comment sanctionner alors que les lois sont culturellement ancrées, historiquement datées, que leur intentionnalité historique s’impose si souvent d’évidence… D’abord est-il possible de sanctionner — je veux dire de sanctionner légitimement s’il n’est pas de loi universelle ? L’on sait qu’une seule loi universelle suffirait à faire des sciences humaines de vraies sciences. À mon sens, il n’en existe aucune, ni de loi dite « scientifique », comme on parle de « loi de la pesanteur », a fortiori de loi morale… |