Enfants de survivants de la Shoah

Traumatisme et identité

Nouvelles propositions pour la clinique et pour la recherche

Nathalie ZAJDE

Maître de conférences de Psychologie Clinique et pathologique à l'Université de Paris 8

Conference au Seminar on Working with Holocaust Survivors and their Families. World Council of Jewish Communal Service. Jérusalem, Israël, November 11-13 1998

 

Spécificité de l’approche ethnopsychiatrique de la seconde génération

Depuis 1991, nous avons créé dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8 Saint-Denis, des groupes de paroles d'enfants de survivants de la Shoah. Il s'agit de groupes de recherche annuels, qui se déroulent pendant l'année universitaire, le dimanche après midi, à raison de huit séances de trois heures chacune. Chaque année, les groupes accueillent environ huit participants, tous rencontrés et interviewés lors d'entretiens de recherche préalables. Nous accueillons toutes les demandes de participation. Les groupes sont animés par deux psychologues, chercheurs au Centre Georges Devereux, Centre Universitaire d'Ethnopsychiatrie d'Aide Psychologique aux Familles Migrantes. Les séances sont filmées, afin de constituer un matériel fiable pour la recherche. Un montage d'une durée approximative d'une heure est réalisé à la fin de l'année et projeté lors d'une séance supplémentaire. Nous disposons actuellement de 168 heures de bandes vidéo, témoins de l'intégralité des 7 groupes paroles, et de plus de 400 heures de bande audio enregistrées lors des entretiens individuels de recherche. Enfin, la participation à ces groupe est totalement gratuite[1].

Qu'est-ce que le Centre Universitaire d'Ethnopsychiatrie?

Il s'agit d'un centre de recherche clinique installé dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8, qui se donne pour mission d'étudier les techniques thérapeutiques, toutes les thérapeutiques "sans hiérarchie ni exclusive" [2]. Nous étudions toutes les formes de thérapie contemporaine, depuis la psychiatrie des hôpitaux jusqu'au chamanisme en passant par les églises charismatiques et les techniques "new age".

Pour ce faire, une équipe d'environ 40 chercheurs multi-ethnique et multi-linguistique (psychologues, ethnologues, linguistes, psychiatres)

 

1) reçoit et soigne des patients au sein même de l'université,

2) se rend sur le terrain auprès des thérapeutes du monde entier,

3) analyse et confronte les données dans le cadre de séminaires de recherche.

4) rend régulièrement compte des travaux dans des publications, des conférences et des colloques français et internationaux [3].

Ce qui est visé est la compréhension du fonctionnement, des pratiques, des objets et des théories qu'utilisent les thérapeutes ainsi que leur formation – leur "initiation". Le but étant de rendre intelligible leurs logiques internes et de rendre compte de manière rationnelle de leur efficacité.

Pourquoi un groupe d'ethnopsychiatrie pour les enfants de survivants de la Shoah?

Depuis les années 1970, la psychologie et la psychopathologie des enfants de survivants ont fait l'objet de nombreux écrits. A quelles conclusions ont mené les recherches? On n'a jamais pu montrer que les enfants de survivants étaient particulièrement autistes, ou bien névrosés, ou encore schizophrènes. En réalité, ce qui ressort des tentatives de théorisation du fonctionnement psychique de cette population consiste en une infinité de propositions, le plus souvent psychanalytiques, rendant compte en fait, des modèles théoriques des auteurs et non de la spécificité des personnes concernées [4]. Cela n'est pas étonnant étant donné que nous nous trouvons devant un problème méthodologique, une contradiction remarquable : quand la psychiatrie, la psychanalyse et la psychologie s'intéressent aux enfants de survivants de la Shoah, elles présupposent implicitement l'existence d'une catégorie culturellement déterminée (les Juifs), or, elles ne possèdent aucun concept, aucune notion, et encore moins de dispositifs techniques pour penser la spécificité culturelle (ou ethnique). Au contraire, la psychiatrie et la psychanalyse – tout comme la médecine, sur laquelle elles ont pris modèle – fondent leur théorie et leur pratique sur la notion d'universalité. Par conséquent, la dimension juive des enfants de survivants de la shoah a cliniquement et théoriquement été totalement oblitérée, ce qui, vous en conviendrez avec moi, est fort choquant, étant donné que cette spécificité ethnique est pleinement présente dans la définition même de la population que les professionnels souhaitent étudier. Et je ne parlerai pas ici de l'identité même des psychologues et psychiatres spécialisés dans la prise en charge des enfants de survivants qui sont pratiquement tous juifs ashkénazes!

Dans le cadre de nos recherches nous avons interviewé de manière approfondie (entretien psycho-historique) à ce jour environ 150 survivants et enfants de survivants. 50 enfants de survivants ont pu participer aux groupes de parole. Parmi ces 50 inscrits dans les groupes, 10 ont abandoné leur groupe en cours de route et 40 le ont mené le leur jusqu'au bout.

Statistiques établies avant la participation au groupe de parole pour les 40 enfants de survivants ayant participé aux groupes.

Tableau psychologique

N = 40: Femmes= 67,5%; Hommes=32,5%

 

 

Symptômes : Angoisse = 70% ; Plaintes somatiques, malaise = 50% ; Depression = 30% ; Phobies (agoraphobie, claustrophobie, phobie sociale, zoophobie etc.) =12,5% ; Psychose= 25% ; Alcoolisme = 5% ; Cauchemars = 30% ; Tentative de suicide = 15% ; Sentiments d'échec, d'existence ratée = 52,5% ; Inhibitions = 15%; Sentiment de solitude profonde et d'être incompris = 95% ; Problèmes relationnels avec les parents = 57,5% ; Problèmes familiaux = 100%

 

Suivi : Suivis en psychiatrie = 15% ; Suivis en psychothérapie = 82,5% ; 5% vont bien, viennent par intéret pour le thème de recherche mais ne se plaignent de rien.

Commentaires

On voit bien, à partir du tableau ethtnopsychiatrique, qu'on s'interroge sur un ensemble d'éléments différents; qu'on se rèfère, pour apréhender les participants des groupes de parole, à une série de faits et de préocupations qui relèvent d'un champ plus large et qui concerne surtout à la fois les sujets en tant qu'individus et les groupes socio-culturels dont ils se réclament.

Tableau ethnopsychiatrique

 

Naissance : Nés entre 1936 et 1945 = 20%; Nés entre 1946 et 1956 = 60% ; Nés entre 1957 et 1968 = 20% ; 80% nés en France, les autres en Europe et deux personnes nées en Israel.

Travail en groupe de parole

Il s'agit d'une mise en commun des vécus, des reflexions et des expériences que chacun a connu dans la passé et/ou connait au présent. Il s'agit de les confronter, de les opposer, de les rassembler. On évoque des aspects intimes de soi et on se rend compte que ce qu'on croyait le plus caché, le plus secret, le plus singulier, est en fait partagé par les autres. En fait, la partie la plus intime des enfants de survivant est la part la plus commune!

Une participante dit par exemple:

– "comment a fait ma mère pour avoir un enfant en sortant d'Auschwitz, et dire que moi, à 35 ans je n'arrive même pas à trouver un mari, à fonder une famille?"

Une autre répond alors :

– "moi c'est pareil, mais moi, je n'ai pas envie d'avoir des enfants, j'aurais trop peur de leur transmettre la névrose que mes parents m'ont transmise!"

ou encore,

"mon père sait lire le yiddish et moi, je n'arrive même pas à le parler! on a perdu tout ça!"

et un autre de répondre :

"Maintenant qu'il est mort, il me semble que je dois absolument aller rechercher les informations qui me manquent. Je dois aller apprendre les choses pour que je puisse les transmettre à mes enfants, mais c'est dur de faire ça par soi même!"

ou encore,

– "Nos parents ont tellement souffert, comment se fait-il qu'ils nous fassent souffrir? et comment faire alors qu'ils sont si durs avec nous pour ne pas rajouter à leur souffrance! Moi, ils m'ennervent tellement par moment que je suis malade tellement je me retiens!"

Une autre répond

– "Mon psy me dit de ne plus les voir, de me détacher d'eux, il a peut être raison, mais comment je fais? ils vont bientot mourir et qu'est-ce qu'il me restera?"

ou encore,

– "Moi, je n'arrive pas à vivre en couple, je suis trop agoissé et surtout je me sens étouffé dès qu'une femme est trop proche de moi, ça doit venir de ma mère, qui m'a surprotégé quand j'étais petit, à cause des angoisses quelle a eues pendant la guerre."

– "Oui, moi aussi j'ai vécu cette surprotection et cette angoisse permanente des parents! c'était étouffant!"

 

Tout en partageant de manière spontanée et libre toutes ces expériences à la fois diverses et semblables, nous discutons des différentes théories, des différentes matrices d'interprétation:

Qu'est ce que la Psychiatrie propose comme interprétation, et comme solution? Quels diagnostics ont été posés: Psychose? névrose? border line? dépression? Quelles étiologies: biologique? héréditaire? réactionnelle ? Quelles thérapeutiques : psychothérapies ? médicaments ? (anxiolitiques, neuroleptiques, antidépresseurs etc.) Qu'est-ce que nos thérapeutes (psychanalystes, cri primal, thérapeutes familiaux etc.) proposent comme matrice explicative ? "Echec des mécanismes d'individuation-séparation", "complexe d'œdipe exacerbé", "problèmes surmoïques", "traumatismes", etc. Quelles solutions thérapeutiques: abréaction, analyse du transfert, sublimation, mise à jour des fantasmes etc.

Car je dois préciser ici que les participants connaissent bien tous ces éléments étant donné qu'ils ont souvent eu une longue expérience des "psy". En d'autres termes, ils ont été littéralement "initiés" par leur thérapie.

Et toujours dans cette même logique d'étudier et de discuter les différentes matrices de sens, on évoque aussi ce que les thérapeutes juifs, la matrice juive propose comme interprétation, comme problématisation, et surtout comme solution thérapeutique. Cette dimension est beaucoup moins connue des participants étant donné leur parcours socio-culturel, intellectuel et surtout thérapeutique.


Première génération issue de l'émigration
= 77, 5%

Origine : de parents juifs polonais = 62,5% ; Juifs grecs =5% ; Juifs hongrois= 5%; Juifs lituaniens : 2,5% ; Juifs Tchèques = 2,5%; Juifs allemands = 5% ; Juifs anglais= 2,5% ; Juifs égyptiens = 2,5%. De parents juifs français = 10%. Issus de couples mixtes judéo-chrétiens = 22,5%

Voici un bref exemple d'interprétation juive au sujet des difficiles relations parent-enfants de familles de survivants

Un animateur : "Traditionnellement, on dit que les survivants ont un statut à part, qu'ils sont des justes, des tsaddiquim. Si nous nous heurtons à eux continuellement, c'est que nous ne comprenons pas qu'ils sont différents, qu'ils sont "initiés", qu'ils possèdent une nature différente des simples humains, et cela, par leur expérience exceptionnelle. Il nous faut identifier leur nature pour pouvoir nous relier à eux sans nous heurter."

Un participant : "C'est vrai qu'ils sont différents des autres, on dirait même que par moment ils ne sont pas des êtres humains..."

Un animateur : "Ils sont des premiers de lignée, ils sont à part, comme il en existe dans la Bible, des personnages fondateurs qui, en tant que tels sont différents des générations antérieures et postérieures."

Un participant : "C'est vrai, c'est ce qu'on disait de mon grand-père: que c'était un Tsaddiq. Il était sorti d'Auschwitz avec mon père; et lui, c'était un Tsaddiq."

 

Et nous approfondissons leur expérience spécifique de la Shoah, l'analogie avec des expériences exceptionnelles connues dans la mythologie juive, l'identification et l'approfondissement de la nature spécifique du Tsaddiq, l'évocation des "traitements" juifs et de leurs logiques adaptées à de telles personnalités ainsi que les modalités prescrites par la tradition ancestrale pour établir des interactions adéquates.

 

Qu'est-ce que produisent ces échanges?

• Une redéfinition de soi-même

Ce type d'interprétation déclenche chez les participants des phénomènes de redéfiniton de soi. De leur propre chef – soit par des lectures, soit par des actes, soit par de nouvelles implications, de nouveaux engagements – ils modifient leur perception d'eux mêmes, ils se déterminent et s'apprécient d'une nouvelle manière. La participation à ces groupes de parole engendre des modifications notables pour la plupart des participants – soit immédiatement pendant l'année même de leur participation au groupe de parole soit un an, deux, trois ans plus tard. On recense des mariages, la naissance d'enfants, l'arrêt des psychothropes à l'inititiative de leur psychiatre, la disparition des états dépressifs, la levée des inhibitions, des angoisses de morts, etc. – je tiens à préciser qu'ils conservent néamoins totalement leur positions intellectuelles de départ: les gauchistes restent gauchistes, les athées reste athées etc. Je ne peux ici faire la liste des modifications spécifiques pour chacun d'entre eux, mais ce qui est général et identique pour tous, c'est d'une part la disparition durable du sentiment d'isolement et de profonde solitude dont ils se plaignent unanimement à l'origine et d'autre part une profonde autonomie vis à vis du groupe de parole en tant que dispositif psychologique qui aura duré une année [5].

Les implications logiques du recours à la matrice juive d'interprétation:

1) elle procure des signification valables pour tous les membres du groupe

2) elle procure des signification également pour les familles des membres du groupe auxquels ils peuvent ainsi se relier – et non pas les isoler encore plus, les séparer de leur parents, de leur familles survivantes ashékanazes, de leur source, comme l'impose souvent la logique psychanalytique et psychiatrique — disciplines qui les affilient à des systèmes non juifs d'interprétation du malheur et du mal être, à des systèmes philosophiques et existentiels "cosmopolites", donc "étrangers" [6]
.

En d'autres termes, la référence et l'explicitation de la matrice juive permet aux enfants de survivants de se réafilier à leurs parents et à leur famille au sens large, en proposant des problématisations capables d'inclure à la fois tous les participants du groupe, les parents survivants, les parents morts, les enfants ainsi que les générations à venir.

 

 

Evénements pendant la guerre : Dont un ou deux parents ont été déporté(s) en camps de concentration = 45%; Les autres parents étaient cachés et 5% ont eu un père interné en tant que prisonnier de guerre.

Religion : Parents pratiquants (shomer shabbat)= 2,5%; Issus de familles pratiquantes ou Shomer shabbat à la génération des grand-parents= 75%; N'ayant reçu aucune éducation religieuse = 80%; ayant fait leur Bar mitzva = 7% (des hommes); Non Circoncis = 54% (des hommes); Sachant lire l'hébreu (dont la plupart depuis peu) =15%; Comprenant le yiddish= 20%; ne parlant pas le yiddish = 97,5%; Qui maintient une certaine tradition (en France : qui connait la date des fêtes, et qui fait quelque chose, qui marque le moment, sachant que le calendrier officiel est chrétien) = 20%; Se disant athées = 85% ; Convertis au christianisme = 2,5%; Inscrits dans un réseau juif, quelqu'il soit (association caritative, synagogue, association culturelle etc.) = 22,5%; Ayant effectué au moins un voyage en Israel= 55%; Ayant enterré le ou les parents morts sans rituel juif, sans kaddish (sur les 20 à avoir au moins un parent – père ou mère – décédé)= 40%; Politiquement à gauche= 80%

 

En conclusion

L'approche ethnopsychiatrique est donc une nouvelle approche, qui se donne les moyens d'envisager toutes les dimensions, tous les réseaux propres des enfants de survivants de la Shoah. Elle permet également de prendre en considération, au sein même du dispositif, la dimension juive de notre population et de permettre ainsi aux enfants de survivants l'accès à un réseau socio-culturel et thérapeutique susceptible d'embrasser tous les aspects de leur personnalité.

Mariage et filiation : N'ayant jamais été mariés =45%; Célibataires (au moment du groupe)= 60%; Marié(e) ou ayant été marié(e) avec un(e) goy= 45,5% (des 55% ayant été mariés); Marié rituellement (kétouba)= 45,5%; Sans enfant=37,5%.

 

Dernière question

Pourquoi des psychologues cliniciens s'interessent-ils aux pratiques thérapeutiques juives?

 

1) parce qu'il s'agit d'une réalité de terrain ancestrale et qui connaît aujourd'hui tant en Europe, qu'en Amérique et qu'en Israel une reviviscence extraordinaire[7] ;

2) parce que la population juive tend vers une fréquentation de plus en plus assidue de ces lieux thérapeutiques ;

3) parce que nous voulons comprendre et rendre intelligible leur efficacité ;

4) enfin, parce que se pencher sur ce genre de réalité peut nous aider à pousser les limites de notre propre discipline, à la questionner et de ce fait à l'enrichir.

 

Si voulez écrire à l'auteur : Nathalie Zajde

 

BIBLIOGRAPHIE

 

NATHAN T. - 1998 : Eléments de psychothérapie in Psychothérapies, Paris Ed. Odile Jacob.

NATHAN T. - 1995 : Manifeste pour une psychopathologie scientifique. in Tobie Nathan et Isabelle Stengers, Médecins et sorciers, Paris, Ed. Les empêcheurs de penser en rond.

NATHAN T. -1994 : L'influence qui guérit. (Une théorie générale de l'influence thérapeutique) Paris, Odile Jacob.

NATHAN T. -1993 : Fier de n'avoir ni pays ni amis, quelle sottise c'était… Principes d'ethnopsychanalyse. Editions de la Pensée Sauvage, Grenoble, 180 p.

WEXLER H., DAVID P. NATHAN T. - 1996 : "Tohu wa bohu. Réflexions ethnopsychiatriques sur la technique d'un guérisseur yéménite en Israël"."Nouvelle Revue d'Ethnopsychiatrie, 31. pp. 13-34

ZAJDE N. - 1993 : Enfants de survivants, réédition :1995, Paris, éditions O. Jacob.

ZAJDE N. et GRANDSARD C. - 1996 : "Kaddish. Rituel de deuil dans un groupe de parole d'enfants de survivants de la Shoah."Nouvelle Revue d'Ethnopsychiatrie, 31. pp. 119-138

ZAJDE N. - 1996 : "La névrose ou la poule? Note ethnopsychanalytique sur le "petit homme-coq", les poulets de Kappara et la circoncision", Nouvelle Revue d'Ethnopsychiatrie, 31. pp. 35-52.

ZAJDE N - 1995 : "Un mort non disloqué. Analyse ethnopsychiatrique des processus de deuil chez la fille d'un disparu en camp d'extermination". in Nathan et Coll. Rituels de deuil, travail de deuil, ed. La Pensée sauvage, Grenoble. pp.103-126.

Notes

[1]. Pour une présentation complète de ce dispositif clinique et de recherche cf. Zajde 1993, 1995, 1996.

[2]. Pour une présentation approfondie du dispositif ethnopsychiatrique, cf. Nathan T. 1993, 1994 and 1995

[3]. Pour une revue de la bibliographie, cf. N. Zajde Enfants de survivant, O. Jacob 1995.

[4]. Il s'agit donc d'un dispositif clinique qui engendre des processus de changement importants et durables pour les participants tout en étant d'une durée brève, gratuit et sans aucun effet d'accoutumance relationnelle, d'attachement aux cliniciens, ni au dispositif.

[5]. Ces éléments sont interessants parce qu'ils questionnent des idées courrantes sur la nature des relations dans les situations de soin (transfert).

[6]. Nathan T. 1998 et 1996.

[7]. Cf. Wexler H., David P. Nathan, T. (1996), Zajde (1996)

 

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