Parution du deuxième
tome de "Identité hakka à Tahiti" d'Ernest Sin Chan
(Tahitipresse) - Le tome 2 de "Identité
hakka à Tahiti : ruptures, désordres et fabrication
" par Ernest Sin Chan aux éditions "Te ite" vient d'être
publié. L'auteur dédicacera son ouvrage ce samedi 29
janvier à la librairie du Vaima à Papeete ainsi qu'au
temple chinois de Mamao, le 22 février à l'occasion
de la nouvelle année asiatique.
"Nous appartenons à un groupe qui a mis en place une stratégie
pour se maintenir en vie et ainsi se perpétuer" a déclaré
à Tahitipresse Ernest Sin Chan d'origine hakka, communauté
originaire du sud de la Chine installée en Polynésie
au début du 20ème siècle. "Hakka" signifie littéralement
"étranger".
Dans le deuxième tome, Ernest Sin Chan, docteur en psychologie
et en ethnopsychiatrie, raconte les désordres identitaires
de membres de la communauté chinoise à Tahiti. L'auteur
livre des témoignages sur les ruptures vécues et sur
les tentatives de fabrication d'un métissage culturel difficile.
Existe-t-il une identité hakka et une pensée hakka spécifique
?
Tobie Nathan, ethnopsychiatre de renom, a dit sur ce deuxième
tome : cette réflexion permet de "panser les blessures des
autres communautés de Tahiti comme celles des minorités
d'ailleurs".
La plupart des hakkas interrogés méconnaissent le nom
patronymique de leur ancêtre fondateur et de ce fait, ils sont
comme des âmes errantes, constate Ernest Sin Chan qui conclue
son ouvrage sur une réflexion sur l'identité hakka.
Existe-t-il une identité hakka et une pensée hakka spécifique
? Mais la véritable question est : comment les hakkas parviennent-ils
à maintenir une identité à travers les fluctuations,
déplacements, assimilations et conversions ? Plus encore :
comment y parviennent-ils en l'absence de points fixes auxquels recourir
en cas d'errance ?
La description et la symbolique du temple de Mamao, à Papeete,
contient une partie de la réponse : l'identité hakka
se construit. Elle se construit comme l'expression d'une volonté
politique et elle se construit dans des endroits, nécessairement
à la fois profanes et sacrés comme le temple.
Ce deuxième tome permet également à l'auteur
de s'interroger sur ses propres racines.
Ernest Si Chan prévoit un ouvrage sur les dictons hakka développés
par la communauté chinoise de Polynésie française.
CD
Parution du deuxième
tome de "Identité hakka à Tahiti" d'Ernest Sin Chan
(Tahitipresse) - Le tome 2 de "Identité
hakka à Tahiti : ruptures, désordres et fabrication
" par Ernest Sin Chan aux éditions "Te ite" vient d'être
publié. L'auteur dédicacera son ouvrage ce samedi 29
janvier à la librairie du Vaima à Papeete ainsi qu'au
temple chinois de Mamao, le 22 février à l'occasion
de la nouvelle année asiatique.
"Nous appartenons à un groupe qui a mis en place une stratégie
pour se maintenir en vie et ainsi se perpétuer" a déclaré
à Tahitipresse Ernest Sin Chan d'origine hakka, communauté
originaire du sud de la Chine installée en Polynésie
au début du 20ème siècle. "Hakka" signifie littéralement
"étranger".
Dans le deuxième tome, Ernest Sin Chan, docteur en psychologie
et en ethnopsychiatrie, raconte les désordres identitaires
de membres de la communauté chinoise à Tahiti. L'auteur
livre des témoignages sur les ruptures vécues et sur
les tentatives de fabrication d'un métissage culturel difficile.
Existe-t-il une identité hakka et une pensée hakka spécifique
?
Tobie Nathan, ethnopsychiatre de renom, a dit sur ce deuxième
tome : cette réflexion permet de "panser les blessures des
autres communautés de Tahiti comme celles des minorités
d'ailleurs".
La plupart des hakkas interrogés méconnaissent le nom
patronymique de leur ancêtre fondateur et de ce fait, ils sont
comme des âmes errantes, constate Ernest Sin Chan qui conclue
son ouvrage sur une réflexion sur l'identité hakka.
Existe-t-il une identité hakka et une pensée hakka spécifique
? Mais la véritable question est : comment les hakkas parviennent-ils
à maintenir une identité à travers les fluctuations,
déplacements, assimilations et conversions ? Plus encore :
comment y parviennent-ils en l'absence de points fixes auxquels recourir
en cas d'errance ?
La description et la symbolique du temple de Mamao, à Papeete,
contient une partie de la réponse : l'identité hakka
se construit. Elle se construit comme l'expression d'une volonté
politique et elle se construit dans des endroits, nécessairement
à la fois profanes et sacrés comme le temple.
Ce deuxième tome permet également à l'auteur
de s'interroger sur ses propres racines.
Ernest Si Chan prévoit un ouvrage sur les dictons hakka développés
par la communauté chinoise de Polynésie française.
CD
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